Le lycée Alexis de Tocqueville - ancienne cité technique du Maupas - est issu de la fusion du lycée technique de filles, situé rue Guillaume Fouace, et du lycée du quai de l'entrepôt.
Sa construction est programmée sur un terrain appartenant pour une grande partie à la Communauté Urbaine de Cherbourg et pour l’autre à l’État. La conception de l’établissement et l’exécution des travaux sont confiés en 1949-1950 aux architectes Jacques Chauliat, Jean-Paul Chauliat, René Levavasseur, Henri Lebreton et Maurice de Parcevaux, sous la direction d'Olivier Lahalle.
Les bâtiments des sections industrielles et commerciales féminines, aujourd'hui appelés « côté commerce », sont livrés en 1963. Les derniers bâtiments construits sont ceux des sections industrielles masculines, aujourd'hui appelés « côté industrie ». Ils sont achevés en 1965.

Le lycée Alexis de Tocqueville © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2015

L'établissement est construit selon un plan symétrique - le bâtiment C répond au B ; le bâtiment D, au A ; le bâtiment F, au G, etc. (voir le plan du lycée).
L'axe de symétrie est matérialisé par un bâtiment central (E), commun aux deux sections, regroupant la restauration (cuisine et réfectoires) ainsi que l’infirmerie.

Pour réaliser les travaux de décoration au titre du 1% artistique, l'architecte en chef des bâtiments civils et des palais nationaux Olivier Lahalle propose François Ganeau et René Sourzac. Présenté en 1969 à la Commission nationale d’agrément des artistes, leur projet n'est pas retenu. Aucun autre n'est élaboré en remplacement.

L'année suivante, la cité technique devient lycée technologique. Il s'agit alors d'un lycée municipal, dont la propriété est transférée en 1974 à l’État. Cette année-là, il prend le nom du philosophe et homme politique Alexis de Tocqueville (1805-1859).

<em />Mouvement d’ailes d’oiseau</em>, José Charlet © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Manuel de Rugy, 2015

Le dispositif du 1% est relancé en 1974. Olivier Lahalle fait appel à José Charlet pour décorer l’établissement. La maquette de la sculpture qu'il propose en 1975 reçoit l’avis favorable de la Commission, puis l’agrément officiel du préfet de la Manche. La même année, l'artiste en confie la réalisation grandeur nature à la Fondation de Coubertin. Intitulée « Mouvement d’ailes d’oiseau », l’œuvre est installée en 1976 devant le lycée.

Deux classes mobiles sont ajoutées sur le site et le bâtiment H est édifié en 1980. Lorsque le Conseil régional de Basse-Normandie devient propriétaire du lycée en 1985-1986, le CDI est en cours de construction. La restructuration progressive des ateliers commence quatre ans plus tard. La piscine et l'un des deux gymnases de l'établissement sont cédés à la Ville de Cherbourg.

D’autres travaux sont engagés à partir des années 1990 : extension en 1991 du bâtiment H (accueillant le BTS Contrôle Industriel Régulation Automatique), construction en 1992 de la salle polyvalente (bât. K), restructuration en 1996 des ateliers cuisine et couture (bât. D), restructuration en 2000 du bâtiment F (une partie de l'édifice est transformée en externat, l'autre en internat) et extension du gymnase (bât. J).
L'extension (bât. L) construite en avancée, au centre du bâtiment principal donnant sur l’avenue Henri Poincaré, a été livrée en 2007. Cet espace réunit l’administration du lycée (proviseur et intendant).
Entre janvier 2014 et janvier 2016, le bâtiment G est remplacé par un nouveau bâtiment G' (externat) et un immeuble composé de cinq logements de fonction est construit au nord-ouest du lycée.


LIEN : Historique du lycée Alexis de Tocqueville


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