Implantée à proximité du bâtiment administratif du lycée Marguerite de Navarre et de la route nationale, « Masques représentant les âges de la vie » est une sculpture monumentale réalisée par Salomé Vénard.

Plan échelle 1/100 de la Tour lanterne d'Alençon de Salomé Vénard, dessiné par G. Giet en 1975 © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Anastasia Anne, 2013

Cette œuvre commandée à l’artiste en 1974 se compose de blocs de pierre blanche de Lavoux fixés entre eux par un mortier de ciment. Si l’artiste estimait à 16 tonnes les matériaux nécessaires à la réalisation de cette œuvre, ce sont près de 22 tonnes qui ont été transportées jusqu’au lycée. Installés in situ en novembre 1975, les blocs ont été sculptés par Salomé Vénard en mai 1976 - avec l'aide de l'un de ses élèves, Jean-Claude Picavet. L’œuvre a été réceptionnée l'année suivante.

Maquette de la <em />Tour lanterne d'Alençon</em> de Salomé Vénard © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Sabrina Blanchet, 2015

Fixée sur une base polygonale en béton, cette colonne également appelée « Tour-lanterne d'Alençon » se compose de cinq parois verticales de largeur inégale. La partie qui la surplombe comporte à chaque angle un bas-relief formant un visage monumental. Alternent donc parties pleines et parties ajourées.

Ces visages monumentaux, sculptés en forme de masques, représentent les âges de la vie. Figurent alternativement : une jeune fille, un jeune homme, une femme, un homme et un vieillard. L’artiste a choisi de représenter ce thème parce que les enfants y sont particulièrement sensibles.

<em />Masques représentant les âges de la vie</em ou <em>Tour lanterne d'Alençon</em>, Salomé Vénard © Région Basse-Normandie – Inventaire général – Anastasia Anne, 2013

La « Tour-lanterne d’Alençon » devait bénéficier d’un éclairage intérieur dont la lumière, projetée sur une calotte voûtée fixée au sommet de la colonne et réfléchie à travers les parties ajourées, était destinée à mettre en valeur l’ensemble. L’objectif de l’artiste consistait à faire de ce monument « …non seulement un motif décoratif, mais aussi un « signal » du lycée qui s’apercevra de jour comme de nuit depuis la route nationale qui relie la ville d’Alençon au lycée Marguerite de Navarre ». Si une porte en métal suggère une installation électrique, la tour-lanterne n’est pas ou plus éclairée depuis des années.